Home

Biography

Discography:

Something Different!!!!!

My Name Is Albert Ayler

Spirits

Swing Low Sweet Spiritual

Prophecy

Spiritual Unity

New York Eye And Ear Control

The Copenhagen Tapes

Ghosts

The Hilversum Session

Bells

Spirits Rejoice

Sonny’s Time Now

La Cave Live

At Slug’s Saloon

Live In Europe 1964-66

Stockholm, Berlin 1966

Lorrach/Paris 1966

Lost Performances

In Greenwich Village

Love Cry

New Grass

Music Is The Healing Force Of The Universe

The Last Album

Live On The Riviera

Nuits De La Fondation Maeght

Revelations

Holy Ghost

Compilations

Complete List

Unreleased Recordings

Sessionography

Don Ayler Discography

What’s Available

The Music:

Some mp3s

Sheet Music

Versions

Tributes

The Inconsistency of
Tune Titles
:
     Europe 1966
     Slugs’ Saloon
     La Cave

Archives:

Photos

Bibliography

Articles

Interviews

Record Reviews

Concert Reviews

Magazine covers

Images of Albert

Ayler Remembered

Appreciations of Ayler

What’s Old

Links

What’s New

Site Search

Contact

Concerts 2:
The 1966 European Tour

BAN203

concert reviews

Berlin Jazz Festival, 3 November 1966

De Doelen, Rotterdam, 8 November 1966

Paris Jazz Festival, 13 November 1966

Sigma Festival, Bordeaux, 14 November 1966

 

Berlin Jazz Festival, 3 November 1966

Die Zeit (18 November, 1966, p. 16)

(Download a pdf:

Original scan or (better) copy.

*

 

De Doelen, Rotterdam, 8 November 1966

dedoelen1966

Utrechts Nieuwsblad (21 October, 1966, p. 6)

doelenad

Nieuwe Leidsche Courant (9 November, 1966, p. 11)

doel66rev02

Utrechts Nieuwsblad (9 November, 1966, p. 5)

doelenrev02

Het Vrije Volk (9 November, 1966, p.5)

doelenhetvrige

De Waarheid (9 November, 1966, p.2)

doelenrev2

Not a review, but here’s a reconstruction of the Ayler section of the programme from the concert:

DOELE1
doelenprog2
DOELE3
doelenprog4
doelenprog502

I’m grateful to Maarten Derksen for sending me a photocopy of the Doelen Festival programme. He also included this note about the concert:

“The Albert Ayler Quintet played the Rotterdam concerthall The Doelen November 8 1966. This was part of a three day festival: Newport Jazz Festival in Europe1966. The Max Roach Quintet (with Freddie Hubbard, James Spaulding and others) and Sonny Rollins also played that night. Rollins with Max Roach and Jymie Merritt on bass, did not really do well. Michael Samson was warming up before their appearance playing Bach. Beaver Harris (instead of the announced 'Roundhouse' Shannon Jackson) was having enormous trouble keeping his drums together, because parts fell down or moved away. So a stagehand had to sit next to it. I met Beaver after the concert and we went to the jazzclub B14. There Harris worked down an enormous amount of meatballs.”

doelen

Rotterdam, 08-11-66
Don Ayler, Albert Ayler, Michel Sampson
Photo: Boudewijn van Grevenbroek

On the Amsterdam City Archive site, there are a series of photographs by Nico van der Stam (1925-2000), taken at the De Doelen concerts in Rotterdam in November, 1966. The Ayler group is featured in the following files:
 No. 28 (‘Jazz In De Doelen: Albert Ayler Quintet, Sonny Rollins Freddie Hubbard, Max Roach, De Doelen Rotterdam 08-11-1966’).
No. 50 (‘Albert Ayler Quintet, Michael Samson, De Doelen Rotterdam 08-11-1966’).
No. 32 (‘Sonny Rollins Trio Jazz In De Doelen Rotterdam 08-11-1966’) - the first sheet has a few Ayler shots (some upside down), the second one is mainly the Ayler group, including a couple of photos of someone trying to fix Beaver Harris’s drumkit to the stage (as mentioned by Maarten Derksen above).
No. 92 (‘Jazz van de Doelen : Max Roach Quintet, De Doelen Rotterdam 08-11-1966’) - half of which is of the Ayler group.

*

 

Paris Jazz Festival, 13 November, 1966

Jazz Magazine (December 1966, p. 19-20)


______________________________________________________________________________________
PARIS JAZZ FESTIVAL, 4e VOLET Le Lion, Illinois et ses amis, Max Roach, Sonny Rollins, Albert Ayler vus par Jacques Réda.
______________________________________________________________________________________

”Dans le cadre du troisième Paris Jazz Festival et des fêtes commémoratives de la Victoire, la Société Française de Concerts, l’O.R.T.F. et le ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre ont organisé, le dimanche 13 novembre à la salle Pleyel, deux séances récréatives dont le calme et la dignité n’ont aucunement troublé le recueillement qui sied à ces belles journées du Souvenir. La première partie de chaque séance fut consacrée à une émouvante présentation des étendards des régiments dissous, portés par Willie «The Lion» Smith pour ceux de 14-18 et, pour ceux de 39-45, par une unité de combat reconstituée de façon trés vivante avec l’aide de Roy Eldridge, Illinois Jacquet, Milt Buckner, Jimmy Woode et Jo Jones. Interprétée par Max Roach, Freddie Hubbard, James Spaulding, Ron Matthews et Jymie Merritt, une longue marche funèbre ouvrait la deuxième partie, que clôturait allégrement un récital de sonneries réglementaires, donné par la fanfare des tire-Ayler sénégalais.»
     Ainsi une dépêche d’agence, anonyme et qui risque malheureusement d’être reproduite par l’ensemble de la presse non spécialisée, a-t-elle défini l’ambiance de ces concerts, rendue à notre sens encore plus fervente par la sonorisation spectrale de la crypte. Entre nous il faut bien avouer que ce ne fut pas très gai. Et pourtant cré bon dieu ç’aurait pu l’être, si par exemple on avait accordé au Lion, en excellente forme, une moitié du temps et de l’air indûment pompés par les musiciens de Max Roach inventoriant un ossuaire de clichés. Est-ce une loi de l’évolution? Moins les gens ont de choses à dire, plus ils semblent éprouver le besoin de parler à n’en plus finir. La réflexion vaut en partie aussi pour Sonny Rollins, qui joua sans panache exceptionnel, en trio avec Roach et Merritt. Il n’y eut d’ailleurs pas tellement lieu de se réjouir de la contribution de l’orchestre Jacquet-Eldridge, évidemment agréable et souignante, mais dans l’ensemble un peu convenue (Perdido, Caravan, I cant get started et bien sûr Flying home), en tout cas pas tout à fait à la hauteur de ce qu’on était en droit d’attendre. De même, nul ne se prit à sauter à pieds joints par-dessus les fauteuils quand les Harlem All Stars Dancers exécutèrent à quatre un numéro de claquettes d’un charme désuet et vaguement banlieusard. Au reste, ce sont là deux concerts que l’on juge, non la classe intrinsèque de musiciens qui (à part Hubbard et Spaulding, décevants jusqu’à la nausée) ont fait très largement leurs preuves et semblent avoir été gênés par le côté chronométrique et «manège» de la soirée. La façon dont le Lion consultait ostensiblement sa montre était de ce point de vue éloquente. Traiter ainsi l’homme qui, avec H and M blues, a enregistré le plus beau morceau de jazz des douze derniers mois, c’est quand même une honte. Bref, il y eut heureusement Albert Ayler pour secouer cette apathie. Il fallait voir, à la sortie, la mine épanouie de ceux qui étaient venus lè comme ça, pour se rendre compte. Ils ont été servis. Ils reviendront, n’en doutons pas. La formation (Albert Ayler, ténor; Donald Ayler, trompette; Michel Samson, violon; William Folwell, contrebasse; Beaver Harris, batterie) vocifère uniformément avec ampleur sur quelques accords indigents qui réactivent, dans l’inconscient inerte de tout Français moyen, ce vieux fonds de canons scouts à la veillée ct de cors de chasse ou de clairons qui lui servent musicalement de patrimoine. Ce Français-là, mettons-nous à sa place, il est content. Il a l’impression d’échanger avec Ayler des souvenirs de régiment, et même le plus délicat peut se déboutonner sans vergogne, puisque c’est du free-jazz, n’est-ce pas, avec tout ce que ça suppose de négritude assumée dans une dérision de la culture occidentale... En fait, ne s’agirait-il pas plutôt, avec Ayler, d’un retour effectif à la préhistoire du  jazz? Si l’art est réellement un phénomène cyclique, il nous reste à attendre avec patience les Armstrong et les Ellington de ce jeune patriarche burlesque et sympathique. Sacré Albert, va. — J.R.

jacquet

Sigma Festival, Boardeaux, 14 November, 1966

Sud Ouest (15 November, 1966)

AYLER SO 1966_11_15_1_8047640-1

At the French Theater, explosive encounter
Free Jazz and total spectacle

IT squeals, it yelps, it screams, it squeals, it blows, it bombs: it hums! Albert Ayler's quintet is unleashed: collective madness at its peak. It is, it seems, “free jazz”. We knew the jazz of political protest, here no message: it is only a question of anathema to everything that is concession or musical conditioning, technique included. Ayler and his ilk spit like never before on norms, rules, canons and academicisms. With his self-indulgent Trane vibrato, Ayler's sound is as, if not more, blasphemous as the hoarse bellowing of John Coltrane. Faced with outrageous research in the treatment of sound - equally sensitive to the trumpet (Don Ayler), the violin (Michel Samson), the drums and the bass - the absence of research or, if we want to be lenient , formal, rhythmic and harmonic solutions is all the more disappointing.
   Destructive will? Want to start from scratch? It seems that the jazzman wants to reinvent, by mistreating it, even the instrument he uses and which he does not want to owe to anyone. This is what makes his music so retrograde, so clumsy, so shocking even.
   However, in the face of this universe of revolt, madness and delirium, we cannot remember a certain “rage for life”.
   What will Ayler's contribution to future jazz be? By voluntarily putting himself outside the law, is he not condemning himself to sterility?
   That said, Ayler had his place at Sigma which proposes... and is delighted to provoke the most heated controversies.

 

   Sculpting time...

   The second part of this evening was devoted to the sculptor Nicholas Schöffer for an experimental audiovisual show. Embryo of total spectacle, assembly of very diverse successive events: light games, ballets, plays, cinema, Nicholas Schöffer's "Carte blanche" had, in fact, to partially obey the laws of chance, some of its components being perfectly indeterminate. This was the case, for example, of the spectator's reactions to the luminous attacks of photographic flashes — a timid but painful outline of a happening! — This was also the case for the choreographic part inspired by Sara Pardo and her contemporary dance company. Audacious confrontation of the mechanical structures of Nicholas Schöffer and a female body which can abdicate all romanticism but not all sensuality.
   The theatrical episode was undoubtedly one of the most interesting elements of the show. Nicholas Schöffer chose Jean Tardieu's "Sonata" because, in his opinion, this is where the best bases for renewal for the theatrical form lie. We can imagine that the sculptor, accustomed to carving material and color, is seduced by the most convincing verbal carving.
   The program thus composed has several appreciable virtues: conciseness, originality, “punch”. No repetitions, no boredom. It is a great victory, as great for the artist as having managed to tame time.

                                                                                                                                                                       M. C. ICRE.

 

Next: The 1966 European Tour continued - London School of Economics, 15 November 1966

 

Home         Biography         Discography         The Music         Archives         Links         What’s New         Site Search